Après presque deux mois, je reviens vers ce blog. De toutes les façons, il n'y a rien de bien palpitant dans ma vie hormis que je
travaille à présent. Et non, pas de vacances pour Sabrina cet été ! ça m'aurait fait du bien de quitter ce petit village, de voir d'autres personnes, mais bon, ce sera encore Paris
Plage.
Je vais recopier des textes que j'ai écris dans le train il y a quelques semaines de cela.
Carpe Diem n'est qu'une illusion...
C'était un lundi. Il faisait vraiment pas beau et j'allais, ce jour, me lancer une fois de plus dans une folle aventure sans lendemain. à l'autre
bout de la région, ça changera un petit peu de ces petits cons auxquels j'ai à faire dans ce petit département craint par la moitié des gens de ce Pays.
Bref, passons ! Je ne le décrirais vu que c'est actuel, mais je dirais juste qu'il a un beau pti cul ! Même pas une demi heure après etre arrivée chez lui, j'étais déjà nue, en train de
jouir. Plus c'était profond, mieux cétait. Ce jour-là j'ai su ce qu'était la levrette, la sodomie. ça faisait du bien de se "défouler", de sortir de
soi, de découvrir de nouvelles sensations Une fois rentrée, j'y ai pensé, pensé et repensé presque comme si j'avais perdu ma virginité une seconde fois. On s'est revus la semaine suivante et
rebelotte. On s"est revus plusieurs fois par la suite. J'ai commencé, au fur et à mesure, à m'attacher. Je m'attachais, mais je savais qu'il me fallait plus. Je voulais plus de
caresses. J'aimais cette violence, mais, c'était pas assez.
Le pire, était quand j'ai senti un delaissement un moment. Le monde était à nouveau devenu sombre, j'étais presque retournée dans mon bad trip.
C'est d'ailleurs là que j'ai écrit ce bidule en haut. J'ai également écrit :
J'ai pas envie de te perdre, j'ai besoin de toi.
J'ai besoin de sentir tes mains se baladant sur mon corps provoquant cette sorte de melange explosif au bas ventre.
Tes caresses enivrantes mêlant douceur douceur et violence me faisant découvrir cette femme que je ne
connais pas encore.
Tu es mon opium et j'en suis folle.
Je me soumets à tes désirs en échange de tous ces courts et magnifiques instants que tu m'offre.
Ne me demande pas de renoncer à ça !
C'est trop me demander que de passer par cette longue période douloureuse et inutile.
Je préfère profiter de quelques instantsde la vie à tes côtés le temps de m'apercevoir que je suis un peu amoureuse et pas toi ;
le temps de m'apercevoir que je suis un peu amoureuse et pas Toi.
Le Temps qu'il faudra pour que je parte de moi meme sachant qu'il n'y aura rien de vrai entre toi et moi.
Samedi 28 juillet
6
28
/07
/Juil
01:53
Mardi 12 juin
2
12
/06
/Juin
12:54
Ce matin là, il faisait très bon.J'étais dans le RER en train d'écouter ma musique.Triste comme j'aime. Le train s'arrête, des gens
partent, d'autres arrivent. Je n'ai même pas fait attention à lui quand il est venu s'asseoir près de moi. Il se tourne brusquemment vers moi en me dévisageant du visage à la poitrine. Ce
regard m'a electrisé. C'était à la fois de la stupeur et de l'excitation. Alors, le type me parle, mais, je ne répond pas, je lui sourit. Plus il me parlait, plus il s'approchait de moi. J'ai enfin
parlé, lui ai donné un faux nom,"Laëticia"; apparemment, on descend au même arrêt. Il s'approche de plus en plus de moi, on s'embrasse. Comme des animaux. Puis, il me caresse le sein. J'adore qu'on
me fasse ça.C'est à partir de ce moment là que toutes mes inhibitions tombent. ça a le même effet que la vodka sur moi.
Le train s'arrête. Je n'avais plus qu'une idée en tête: M'envoyer en l'air. Bien sûr, il yavait une petite voix enmoi qui me disait : " Mai qu'est-ce que tu fous ?" , "Reviens à la raison!" L'envie était la plus forte. ça faisait longtemps que j'en avais envie. Ce serait péché que de laisser cette occasion filer. à l'arrêt du bus, on s'étreint, on s'embrasse, il avait encore plus faim que moi. Très démonstratif. Tellement que je commence à me sentir gênée. J'ai dû lui rappeller qu'on était dehors. On arrive au centre commercial. L'envie tombe. Il voulait que ça se passe dans les toilettes. Alors, on finit parles trouver. Je lui dis de rentrer au moment où les dames furent parties.
On se s'embrasse, on se deshabille. à partir de ce moment, commence le cauchemar.ça
ressemblait plus à de la mécanique qu'autre chose. J'en avais marre, ça me faisait pas de grand effet comparé à d'autres. Je commence à pleurer. Comme un bébé.Il me prend dans ses bras
et me demande ce qui n'allait pas. Je me lève, (j'étais sur lui, je précise ! ^^ ) et l'air embêté, il me montre qu'on n'a pas fini. Je lui ai dit que je ne pouvais plus. à partir de
ce moment, je suis devenue, froide, distante, presque méchante. Il faut dire qu'il m'a bien aidée. Selon lui, c'est un Starfucker. Selon lui, il pourrait rester des heures sans fatiguer
comparé à tant d'autres. Je savais que je ne reverrais pas "Starfucker" puisque je lui ai donné un faux numéro et un faux nom. Je me suis dite, sur le chemin du retour que "Laëticia", ne me
ressemble pas. Que c'est une catin qui aime s'envoyer, qui n'a pas de morale et qu'elle représente tout ce qu'il y a de bas en moi. Ma part d'ombre en fait. Je suis rentrée en me jurant de ne
plus reccomencer, mais...
Samedi 2 juin
6
02
/06
/Juin
14:56
Parfois, j'ai l'impression qu'il y a deux
personnes en Moi. Il y a cette jeune fille timide qui etouffe ses désirs pour les autres, qui cultive son Moi , qui a peur de "grandir", qui rêve encore au prince charmant. Cette
jeune fille qui a peur de sa part d'ombre; de cette jeune femme qui a des désirs qui parvient de moins en moins à réprimer ses pulsions.
Alors, je cède de plus en plus à mes pulsions et m'éloigne de plus en plus du monde imaginaire que je m'étais créé. Là où la maladie et la mort n'existent pas. Là où il n'y a que des "gentils",
là où les méchants se "repentent". Ils étaient bien comiques mes petits scénarios qui finissaient tous par un Happy End ! Mais non, la vie c'est pas ça; du moins, c'est ce que je pense
actuellement ! C'est pas à 40 ans-si je suis encore en vie- que je vais commencer à le faire !
Il y a quelques jours de cela, je me suis éclatée ... Ce jour là, j'ai ressenti des
choses que je n'avais jamais ressenties, j'ai connu des choses dont je n'avais pas idée. Et c'était bon. J'aimerais tellement le revivre ! J'y repense beaucoup depuis. ça fait quelque temps
que je commence à me découvrir, et je commence à avoir moins peur...
S'en est fini pour aujourd'hui... à la semaine prochaine ...
P.S : ça me ferait plaisir que vous laissiez des commentaires.
Bonne journée à vous, chers lecteurs...
Samedi 26 mai
6
26
/05
/Mai
13:32
Mon texte manquera de détails car, ça fera bientôt trois ans que c'est arrivé. A cette époque, j'avais
des rêves, des espoirs, il y avait mes deux meilleures amies et cet homme que je voulais à tout prix. Rien que de penser à lui, m'illuminait, m'apportait un peu de joie dans ma vie que je
trouvais vide et sans intérêt. Mais ce fut avec un autre homme que j'ai eu ma première expérience sexuelle. Ma première expérience sexuelle que l'on pourrait qualifiée de ratée. Il
était grand, blond, plutôt joli garçon et fort sympathique. On a eu rendez-vous un Mercredi du mois de septembre. Il ne faisait pas très beau ce jour-là, je devais l'attendre à la sortie
du métro. J'étais à l'heure, habillée sexy et maquillée. Lui n'était pas rasé ce jour là, alors, on est allés à un parc. On a marché, parlé, il a essayé de m'embrasser mais je lui ai tendue la
joue. J'étais très timide à l'époque ! Cet après-midi là, il m'a fait beaucoup de compliment (ça, c'est votre truc les mecs) et puis je suis allée chez lui. Un petit deux pièces. On
s'assoit, on se regarde, on se sourit. Puis il me dit "C'est bizarre, tu ne dis rien" en se levant, me prend les deux mains et m'attire contre lui. On tourne, on tourne, m'embrasse sur le cou,
me touche. J'adorais ça, je me suis sentie "femme" à ce moment. Il se tenait derrière moi et continuait à me toucher, à m'embrasser à me toucher. C'était délicieux ! Il a commencé à me caresser
au dessus du soutif. C'était tellement bon ! Il y allait doucement pour ne pas me brusquer. Cette fois, il a mit sa main sous mon soutif, c'était encore mieux. Je lui ai dit : "...Je dois
rentrer...". C'était un je dois rentrer avec un ton qui voulait dire "CONTINUES" ! Quand il a mit sa main plus bas pour enlever ma ceinture, j'en ai décidé que c'était trop. On a arrêté et il
m'a raccompagné quelques minutes plus tard au métro.
Toute la Semaine, j'y ai repensé. Il voulait aller plus loin, mais je ne serais qu'une fille parmi tant d'autres. En même temps, Carpe Diem putain ! Finalement, j’ai opté pour le « Carpe Diem putain ». Auriez-vous fait pareil sachant que ça allait être votre première expérience, que vous étiez love d’un autre et que vous ne seriez qu’une passade pour l’homme avec qui vous « feriez l’amour » pour la première fois ?
Toute la Semaine, j'y ai repensé. Il voulait aller plus loin, mais je ne serais qu'une fille parmi tant d'autres. En même temps, Carpe Diem putain ! Finalement, j’ai opté pour le « Carpe Diem putain ». Auriez-vous fait pareil sachant que ça allait être votre première expérience, que vous étiez love d’un autre et que vous ne seriez qu’une passade pour l’homme avec qui vous « feriez l’amour » pour la première fois ?
Il m’a attendu le mercredi suivant à la même heure. Rasé cette fois. Il était beau ! Les filles, je vous dis
pas ! Il avait de ses lèvres ! Bref, nous sommes directement allés chez lui. Comme le mercredi précédent, on a tourné en s’embrassant. On se dévêt, on s’embrasse, on se fait des
câlins. J’étais quand même stressée. Ça m’a fait mal. Et juste après, je m’allonge sur le ventre et je ferme les yeux. Je me suis moi-même étonnée de ne pas avoir été gênée d’être nue. Moi si
pudique de nature. Mais, je suis vite retournée à la réalité. Il ne m’avait pas raccompagnée au Métro et quelque chose me disait que je ne le reverrais pas. J’avais l’impression d’être une
moins que rien, mais d’un autre côté, satisfaite d’avoir « gravi cet échelon ». Je me suis sentie « femme » pour de bon à ce jour. Je n’appréciais pas qu’on me prenne pour
une petite fille. A cette époque, je n’avais pas mesuré l’importance de cet acte. Je l’ai longtemps regretté. Mais, maintenant, avec du recul, sachant tout ce qui m’est arrivé par la suite, je
ne changerais rien à ces jours-là. Ça a été ma première expérience, mais pas la plus plaisante…
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